L’AUTEUR
Né le 2 avril 1954, Gilbert Gallerne a commencé à écrire très tôt. La science-fiction tout d’abord, puis le fantastique, qui se teinte vite d’horreur, sont ses domaines de prédilection avec la publication d’un premier recueil en 1985 : « Créatures des ténèbres » sous le pseudonyme de Gilles Bergal, bientôt suivi d’un gros roman d’horreur : « Magie Noire ». Divers romans paraîtront au Fleuve Noir, dans les collections Gore et Anticipation notamment.
Puis il change d’orientation et se met à écrire des thrillers policiers qu’il signe de son véritable patronyme. Thrillers pour lesquels le savoir-faire acquis lors de ses « années d’horreur » sera mis fortement à contribution. Le premier, « Teddy est revenu » remporte un franc succès dès sa parution, succès qui ne s’est jamais démenti depuis lors.
Suivront d’autres thrillers chez Flammarion, Belfond, et repris par France-Loisirs, jusqu’à la publication chez Fayard d’un thriller intitulé « Au pays des ombres », qui reçoit le Prix du Quai des Orfèvres 2010.
Fort de ce succès, Gilbert Gallerne fait une brève incursion dans le domaine de la production audiovisuelle, mais, vite lassé de devoir présenter des projets qui n’aboutissent pas, il décide de revenir à l’écriture de romans.
C’est ainsi qu’il publie « La mort pour vengeance » aux éditions France-Loisirs, et « Gore story », aux éditions Trash, roman pour lequel il ressuscite Gilles Bergal, disparu depuis 25 ans.
Son dernier roman vient de paraître aux éditions French Pulp sous le titre « Sous terre, personne ne vous entend crier ».
Quant à Bergal, ombre fantastique de Gallerne, quelque chose nous dit qu’il est revenu pour rester. Lequel des deux signera le prochain roman ? Réponse dans quelques mois.
RÉSUMÉ
Lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2010.
Dans les ténèbres des couloirs du métro parisien, la bête est tapie, attendant sa proie.
Un polar rythmé, dans les catacombes et les couloirs du métro où l’auteur joue avec notre claustrophobie et la peur des monstres.
Quand le commissaire Lionel Jonzac se rend sur une scène de crime dans les catacombes, on ne peut pas dire qu’il soit dans les meilleures conditions.
L’interpellation du Serbe a été un véritable fiasco…
La victime, une jeune fille, qui git à ses pieds est salement mutilée. Quand en plus il reconnaît sa nièce, Jonzac n’a qu’un avant-goût de l’enfer qui l’attend…
Prix du Quai des Orfèvres 2010 pour « Au pays des Ombres », plus de 100 000 exemplaires vendus.
L’HISTOIRE
Une intervention qui tourne mal …
Lionel JONZAC, Commissaire au 36, tente de « taper » un malfrat surnommé « le Serbe ».
Cependant, une autre équipe est sur le coup, menée par Nadia BROCHARD (une carriériste aux dents longues), venue interpeller l’individu face au Serbe.
Aucune communication entre les deux équipes.
Jonzac décide de serrer ce fameux Serbe.
Echange de coups de feux, Michel, son collègue à l’aube de la retraite, reste à terre.
Parallèlement, dans les sous-sols parisiens, une « bête » sévit. Il observe, traque, se déplace avec aisance dans l’obscurité.
Les collègues cataflics découvrent un corps. Jonzac s’y rend (bien que claustro). Ce qu’il va découvrir va le bouleverser. Personne ne s’attend à se trouver face au cadavre d’un membre de sa famille.
Vont commencer alors une traque, une enquête perso, une envie de faire disparaître celui (ou ceux) qui s’en prend (et s’en sont pris) à sa famille et à lui. Même des années après ….
MON AVIS
Dès les premières lignes, j’ai eu une appréhension, je redoutais une partie fantastique.
Partie qui existe, mais qui n’est, heureusement pour moi, pas trop développée (hormis à la fin du livre).
C’est un bouquin qui est plutôt bien construit, facile à lire mais finalement pas très crédible à mes yeux.
J’ai apprécié les 3/4 de l’histoire mais ai été déçue par la fin (le fantastique et moi …).
Cependant, il plaira au plus grand nombre.
- Editeur : FRENCH PULP
- Date de parution : 21/06/2018
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